Wombat

Le wombat est un petit marsupial dodu d’une trentaine de kilos, mi-marmotte, mi-blaireau, qui vit dans les forêts montagneuses d’Australie. Il se distingue notamment par la forme cubique de ses excréments. Aucun autre animal n’a cette spécificité. Les éthologues s’interrogent depuis de nombreuses années sur cet étrange phénomène biologique. Le mystère vient d’être levé.

Les scientifiques découvrent d’importantes variations d’épaisseur des muscles de l’intestin. Ce dernier n’est pas uniformément élastique : il possède deux zones souples et deux zones plus rigides.

C’est donc la « contraction rythmique » de ces différents muscles, couplée au dessèchement des matières fécales dans la dernière partie du côlon, qui permettent au wombat de fabriquer des crottes en forme de cubes, conclut l’équipe de chercheurs.

On connaît donc maintenant le comment. Reste à savoir le pourquoi de cette incongruité intestinale. Une explication serait que les wombats, qui ont une mauvaise vue mais un odorat très développé, communiqueraient entre eux avec leurs excréments. Ils déféqueraient à certains endroits plutôt qu’ailleurs pour marquer leur territoire ou pour signaler un danger. La forme cubique de leurs fèces les empêcherait tout simplement de rouler, évitant ainsi au message de se « perdre ».

Dodo 🦤

Le dodo, scientifiquement connu sous le nom de Raphus cucullatus, était un oiseau endémique de l’île Maurice, située dans l’océan Indien. Il était incapable de voler, mesurait environ un mètre de hauteur et pesait aux alentours de 20kg. Avec son corps massif, son bec crochu, ses ailes réduites et son plumage épais, le dodo avait une apparence unique.

Les premières mentions du dodo remontent aux années 1590, lorsque les navigateurs portugais et néerlandais ont découvert l’île Maurice. Les explorateurs européens étaient fascinés par cette créature inhabituelle qui n’avait pas de prédateurs naturels et vivait sans crainte sur l’île. Du fait de l’absence de prédateurs, il avait perdu son aptitude au vol.

La présence humaine sur l’île Maurice a eu un impact dévastateur sur la population de dodos. Les marins qui faisaient escale sur l’île chassaient les oiseaux pour leur viande, qui était décrite comme étant savoureuse. Les animaux domestiques introduits par les colons, tels que les porcs, les chiens et les rats, ont également eu un effet néfaste en détruisant les nids de dodo et en se nourrissant de leurs œufs.
En moins de cent ans après sa découverte par les Européens, l’espèce du dodo a été complètement éradiquée.

Abeille 🐝

Si les abeilles disparaissaient, est-ce que les humains n’auraient vraiment plus que quatre années à vivre ? Ce n’est pas aussi simple. Cependant selon une étude publiée en 2015 dans The Lancet, ce déclin pourrait provoquer jusqu’à 1,4 million de morts supplémentaires par an, soit une augmentation de la mortalité mondiale de près de 3 % ! Le déclin des abeilles entraînerait de graves modifications alimentaires (liée à la baisse du nombre de fruits, légumes, noix et graines) avec des carences en vitamine A et vitamine B9.

Mérou 🐟

Dans la réserve de Cerbère-Banyuls, le nombre de mérous explose. On compte plus de 600 individus contre une dizaine seulement dans les années 80. Les efforts de conservation de ces deux dernières décennies n’auront pas été vains ! Et fin 2023, l’État a reconduit pour 10 ans le moratoire sur la pêche des mérous, protégés depuis les années 1980 et l’étend à 4 autres espèces de mérous en Corse.

Quand le mérou va tout va !

Flamant rose 🦩

Les flamants roses sont menacés par la montée du niveau de la mer du fait du réchauffement climatique. Ce sont des oiseaux dont l’existence dépend écologiquement des zones humides, montrant des caractéristiques physiques d’adaptation à ces milieux-là, comme un long bec et de longues pattes, des doigts palmés ou un plumage imperméable.

Plus de 320 zones humides côtières, soit près d’un tiers de celles étudiées, sont menacées par la hausse du niveau marin à venir, y compris dans les scénarios climatiques les plus optimistes. Parmi les plus exposées au risque de submersion marine, figurent les zones humides considérées comme d’importance internationale pour les oiseaux d’eau et celles bénéficiant d’un statut de protection. Le Parc naturel régional de Camargue, qui abrite la plus grande zone humide française, pourrait par exemple subir la submersion d’une surface de terres équivalente à quatre fois la superficie de Paris.

Le chercheur du Museum National d’Histoire Naturelle, Fabien Verniest, avance trois grandes catégories de mesures d’adaptation à la hausse du niveau marin. « La première grande catégorie relève de l’ingénierie. On y trouve la construction de digues, d’épis, ou encore les apports de sable. Le problème étant que ces mesures sont souvent coûteuses et inefficaces à long terme. La deuxième grande catégorie est celle des solutions fondées sur la nature, dont fait partie la restauration d’écosystèmes. Ces techniques peuvent être une bonne issue pour lutter contre la submersion marine dans certains contextes, et favoriser la biodiversité tout en limitant le changement climatique grâce à la capacité de stockage du carbone des zones humides. La troisième stratégie est celle du repli. On va considérer qu’on ne peut pas ou qu’il ne faut pas aller à l’encontre de la submersion marine, mais qu’on va envisager un recul du trait de côte. Cela implique d’anticiper un décalage, un glissement dans l’espace de la zone humide, en lui laissant plus de place qu’elle n’en occupe actuellement en empêchant des processus d’extension urbaine ou agricole. Ainsi, sur le long terme, lorsque la zone humide initiale sera submergée, elle pourra retrouver un espace équivalent plus à l’intérieur des terres »

Déni

En même temps qui suis-je pour décider qui a le droit de vivre ou non dans notre maison?

#enpleindénideménage 😅😇✌️