Toilettes sèches

«Les W.-C. classiques sont une aberration écologique», soutient Benjamin Clouet, membre d’Ecosec, la société coopérative qui a fabriqué cette cabine. Les chiffres sont éloquents : 9 litres d’eau partent dans les égouts à chaque chasse tirée, soit plus de 13 000 litres par personne et par an. «Sur une année, une personne produit en moyenne 400 litres d’urine et 20 litres de matières fécales», précise l’ingénieur. En clair : beaucoup d’eau gaspillée pour évacuer des pipis et cacas qui pourraient être judicieusement réutilisés.

«Notre agriculture est en demande d’azote et de phosphore, que nous produisons chimiquement à grand renfort de pétrole, poursuit-il. Dans le même temps, nous envoyons aux stations d’épuration des litres d’urine qui contiennent ces substances, pour qu’elles les traitent, là encore en consommant du pétrole. On marche sur la tête!» La solution serait ainsi toute simple : «Les toilettes sèches, particulièrement celles à séparation [1], permettent des économies d’eau, mais aussi de récupérer et de valoriser l’urine comme fertilisant naturel» (source : Toilettes sèches : une lueur d’espoir au bout de la cuvette (Reporterre) 🚽

Déni

La posture de l’autruche tête enfouie ressemble beaucoup à la posture du chien tête en bas. À partir de la position de la planche, les pieds écartés du bassin, levez les hanches vers le haut d’une seule respiration jusqu’à ce que votre corps épouse la forme d’un “V” inversé. Regardez entre les jambes ou vers le nombril. Rentrez le ventre et les côtes, une dernière inspiration et enfouissez profondément votre tête dans le sable. A tenir le plus longtemps possible ! 🧘‍♀️