En Bretagne, l’élevage est extrêmement intensif. La région ne couvre que 7% de la surface agricole française mais concentre 50% des élevages de porcs français, 50% des volailles et 30% des bovins. La quantité de lisier, fiente et fumier produite chaque année dans les 4 départements bretons équivaut aux déjections émises par 50 millions d’habitants.
Cet élevage intensif a un impact sur le taux moyen de nitrate. Dans les années 60 le taux de nitrate ne dépassait pas 5mg/l. Aujourd’hui il est estimé à 33 mg/l après avoir culminé à 50mg/l dans les années 2000.
Le macareux n’est pas aujourd’hui considéré comme une espèce menacée, classé comme « vulnérable » par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, il est toutefois en nette diminution. En Islande, la population de macareux a diminué de 70% sur les 30 dernières années. En cause la pollution lumineuse qui peut les désorienter. Après avoir grandi aux creux des falaises, le macareux, âgé de 6 semaines, va passer les prochains mois de sa vie en pleine mer où il apprendra à se nourrir. Pour se guider il utilise la lumière de la lune. Mais la lumière de certaines villes désorientent les jeunes macareux, mettant en péril leur développement.
Le réchauffement climatique est également en cause dans leur diminution. L’augmentation de la température à la surface de la mer engendre une réduction des poissons, dont le lançon, leur principale source d’alimentation.
Plus de 200 000 piqûres de scorpions ont été recensées au Brésil l’an dernier, selon le ministère de la Santé, 15% de plus qu’en 2022. Cela représente une moyenne de près de 550 piqûres par jour. En 2023 les scorpions ont provoqué 152 décès.
L’une des espèces venimeuses les plus répandues dans le pays est le scorpion jaune (tityus serrulatus), composée uniquement de femelles, qui se reproduisent de façon asexuée.
Plus petits et mieux adaptés au milieu urbain que les serpents, les scorpions les ont dépassés au classement des animaux venimeux ayant causé le plus de décès dans le plus grand pays d’Amérique latine.
Contrairement à ce qui est observé chez d’autres animaux, la prolifération des scorpions – dont certaines espèces sont inoffensives – est favorisée par l’expansion urbaine, qui fait fuir leurs principaux prédateurs. Dans la nature, certains oiseaux, lézards et crapauds mangent les scorpions, mais ils ne s’approchent pas des villes. Sans compter que les cafards, aliment de prédilection de ces arachnides, grouillent dans la chaleur des espaces urbains du Brésil.
L’urbanisation effrénée et le réchauffement climatique ont favorisé sa prolifération.
Le crabe des neiges est une espèce subarctique qu’on ne trouve que dans l’hémisphère nord. Il est présent depuis la mer du Japon jusqu’à la mer de Béring et également depuis l’ouest du Groenland jusqu’en nouvelle Ecosse sur la côte atlantique.
Depuis 2020 les crabes des neiges ont déserté l’Alaska, victimes du réchauffement climatique. L’augmentation de la température de l’océan a causé la disparition de leurs proies, et par ricochet, la leur, morts de faims.
A contrario, le crabe bleu, espèce invasive originaire de la côte atlantique d’Amérique du Nord, est parfaitement adapté au réchauffement des océans. Signalé en région PACA dès les années 1960, l’espèce est aujourd’hui largement présente sur le littoral méditerranéen. N’ayant pas de prédateur en méditerranée, les crabes bleus prolifèrent. Omnivores ils se nourrissent de moules, d’huîtres et de poissons juvéniles présents dans leur environnement, affectant l’équilibre naturel de la faune autochtone
Le Moho de Kauai, aussi appelé O’o de Kauai, est une espèce supposée éteinte d’oiseaux. Il était endémique de Hawaï et n’a plus été observé depuis 1987. Les causes de son extinction comprennent l’introduction de prédateurs (tels que le rat polynésien, la petite mangouste indienne et le porc domestique), les maladies transmises par les moustiques et la destruction de l’habitat.
Les termites aiment la chaleur : avec 10 degrés de plus au thermomètre, les termites décomposent le bois 7 fois plus vite ! La plupart des animaux ont un métabolisme qui augmente avec la température , surtout les animaux qui ne contrôlent pas la température de leur corps. Donc les insectes, c’est le cas, dès l’instant que la température augmente, la température dans leur corps augmente et donc leur métabolisme augmente et donc ils sont plus efficaces. On se retrouve avec des termites boostés au réchauffement climatique ! Une chercheuse américaine explique également que « Les termites rejettent du CO2 , comme nous, quand ils respirent… Mais ils rejettent aussi du méthane, quand ils pètent. Ils sont comme des minis vaches en fait, sauf qu’ils pètent, au lieu de roter ! » Toutefois cela reste encore à quantifier !
Le wombat est un petit marsupial dodu d’une trentaine de kilos, mi-marmotte, mi-blaireau, qui vit dans les forêts montagneuses d’Australie. Il se distingue notamment par la forme cubique de ses excréments. Aucun autre animal n’a cette spécificité. Les éthologues s’interrogent depuis de nombreuses années sur cet étrange phénomène biologique. Le mystère vient d’être levé.
Les scientifiques découvrent d’importantes variations d’épaisseur des muscles de l’intestin. Ce dernier n’est pas uniformément élastique : il possède deux zones souples et deux zones plus rigides.
C’est donc la « contraction rythmique » de ces différents muscles, couplée au dessèchement des matières fécales dans la dernière partie du côlon, qui permettent au wombat de fabriquer des crottes en forme de cubes, conclut l’équipe de chercheurs.
On connaît donc maintenant le comment. Reste à savoir le pourquoi de cette incongruité intestinale. Une explication serait que les wombats, qui ont une mauvaise vue mais un odorat très développé, communiqueraient entre eux avec leurs excréments. Ils déféqueraient à certains endroits plutôt qu’ailleurs pour marquer leur territoire ou pour signaler un danger. La forme cubique de leurs fèces les empêcherait tout simplement de rouler, évitant ainsi au message de se « perdre ».
Le dodo, scientifiquement connu sous le nom de Raphus cucullatus, était un oiseau endémique de l’île Maurice, située dans l’océan Indien. Il était incapable de voler, mesurait environ un mètre de hauteur et pesait aux alentours de 20kg. Avec son corps massif, son bec crochu, ses ailes réduites et son plumage épais, le dodo avait une apparence unique.
Les premières mentions du dodo remontent aux années 1590, lorsque les navigateurs portugais et néerlandais ont découvert l’île Maurice. Les explorateurs européens étaient fascinés par cette créature inhabituelle qui n’avait pas de prédateurs naturels et vivait sans crainte sur l’île. Du fait de l’absence de prédateurs, il avait perdu son aptitude au vol.
La présence humaine sur l’île Maurice a eu un impact dévastateur sur la population de dodos. Les marins qui faisaient escale sur l’île chassaient les oiseaux pour leur viande, qui était décrite comme étant savoureuse. Les animaux domestiques introduits par les colons, tels que les porcs, les chiens et les rats, ont également eu un effet néfaste en détruisant les nids de dodo et en se nourrissant de leurs œufs. En moins de cent ans après sa découverte par les Européens, l’espèce du dodo a été complètement éradiquée.
Si les abeilles disparaissaient, est-ce que les humains n’auraient vraiment plus que quatre années à vivre ? Ce n’est pas aussi simple. Cependant selon une étude publiée en 2015 dans The Lancet, ce déclin pourrait provoquer jusqu’à 1,4 million de morts supplémentaires par an, soit une augmentation de la mortalité mondiale de près de 3 % ! Le déclin des abeilles entraînerait de graves modifications alimentaires (liée à la baisse du nombre de fruits, légumes, noix et graines) avec des carences en vitamine A et vitamine B9.
Dans la réserve de Cerbère-Banyuls, le nombre de mérous explose. On compte plus de 600 individus contre une dizaine seulement dans les années 80. Les efforts de conservation de ces deux dernières décennies n’auront pas été vains ! Et fin 2023, l’État a reconduit pour 10 ans le moratoire sur la pêche des mérous, protégés depuis les années 1980 et l’étend à 4 autres espèces de mérous en Corse.