Quelle jolie formule : « plume de chaleur ». L’expression fait moins peur que « dôme de chaleur », et pourtant ça n’en est pas moins terrifiant. La plume de chaleur actuelle résulte d’un transport d’air chaud et sec venant du Sahara par les vents du sud, tractée vers le Nord par une goutte froide. Cette dernière l’aspire tel un engrenage en tourbillonnant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. A la différence du dôme de chaleur, ce phénomène est dynamique et non statique et ne devrait pas durer.
Il n’en reste pas moins que 14 départements ont été placés en vigilance rouge (sur 70 en alerte), que des records de températures ont été battus (en terme de précocité notamment) : 40°C à Carcassonne ou à Saintes, 34.9°C à Saint Brieuc, sans oublier des records nocturnes : 23.9°C à Arles et 26.8°C à Tarascon.
Face à cette situation, les médias nous montrent encore des images de gens se rafraîchissant dans les fontaines (sudouest, le Parisien), à la plage (Sudouest, Ouest France), ou mangeant des glaces (Actu Toulouse). Ces photos relèvent de l’irresponsabilité et ne reflètent pas la gravité de la situation. « La France va cramer cette semaine » a alerté il y a quelques jours le présentateur météo de BFMTV indiquant également : « je pense qu’il faut qu’on change notre manière de parler de ça, parce que ça n’imprime pas. (…) Tout ceci va aller en s’aggravant » (France info).
Mauvaise nouvelle : l’humanité est en péril climatique. Bonne nouvelle : des solutions existent -> sobriété, développement des énergies renouvelables, fin des subventions aux énergies fossiles, ISF climatique, transports moins polluants, alimentation plus végétale… Dans les prochains mois des lois déterminantes pour l’environnement et le climat seront votées -> à l’Assemblée Nationale -> Les député-e-s votent les lois -> dimanche : faites le bon choix !